Maxime N'Debeka est né en République du Congo. Il y a fait des études scientifiques. Il s'est engagé par la suite pour la liberté et la justice, ce qui lui a valu des menaces de mort. il a dès lors dû s'exiler plusieurs fois en dehors du Congo. Dans ses années de non exil, il occupe la place de directeur de la culture et des arts, co-organise le premier festival des arts du Congo et fonde, en 1969, le Centre de Formation et de Recherche d'Art Dramatique. Dans les années 1990, il occupe également le poste d'ingénieur en chef des télécommunications et ensuite le poste de Ministre de la Culture et des Arts dans son pays natal. En 1997, dû à la guerre civile, il s'exilera à nouveau.
Il est l'auteur de plusieurs romans, pièces de théâtre et poèmes. L'un de ses poèmes a d'ailleurs été utilisé dans les années 1980 comme cri de ralliement durant des manifestation contre le pouvoir.
- 1969: Soleils neufs, Clé
- 1970: Le Président, P.J. Oswald (réed. en 1983 par L'Harmattan)
- 1975: L'Oseille/Les Citrons, P.J. Oswald
- 1978: Les Signes du silence, Saint-Germain-des-Prés
- 1983: Les Lendemains qui chantent, Présence africaine
- 1985: La Danse de n’kumba ensorcelée, Publisud
- 1990: Vécus au miroir, Publisud
- 1994: Paroles insonores, L’Harmattan
- 2000: Le Diable à la longue queue, Éditions Lansman
- 2003: Sel-piment à la braise, Dapper
