Chenjerai Hove

Source : CEC

Année de naissance : 1956, Pays d'origine : Zimbabwe

Chenjerai Hove a suivi des études en Afrique du Sud et au Zimbabwe. Il a travaillé comme professeur et journaliste. Ses premiers écrits étaient en shona (sa langue maternelle), mais il ensuite commencé à écrire en anglais, langue qu'il maitrisait parfaitement.

L'écrivain zimbabwéen a commencé à être connu dans les années 80, à la sortie de ses premiers recueils de poèmes mais surtout de son premier roman, Bones (1988). En 1984, Chenjerai Hove fonde et devient le président de l'Union des écrivains du Zimbabwe (Zimbabwe Writers Union). En 1990, il fait partie du premier bureau de l'association des droits de l'Homme du Zimbabwe.

Chenjerai Hove a toujours été un grand critique du régime totalitarisme de Robert Mugabe. Son militantisme l'a mené à un exil forcé aux Etats-Unis. Il trouve alors une place d'enseignant à l'Université Brown. Cet exil est difficile, puisqu'il a été séparé de sa mère qu'il n'a ensuite jamais revue. De plus, l'écrivain était extrêmement attaché à son pays, inspirateur de son oeuvre. Cet éloignement lui a cependant donné à réfléchir  : « A quel moment notre pays bien-aimé est devenu une terre cruelle, expulsant des millions de citoyens réduits à chercher liberté et dignité dans des pays étrangers ? ».

Chenjerai Hove est aujourd'hui l'un des auteurs zimbabwéens les plus traduits. Il fait partie de ces écrivains africains qui utilisent la tradition orale pour transmettre un message de révolte contre la colonisation européenne.

Bibliographie sélective

Oeuvres traduites 


  • Les clefs de Ramb, Médiathèque Florian, Rambouillet, 2004

  • Ancêtres, trad. Jean-Pierre Richard, Actes Sud, 2002

  • Ombres, trad. Jean-Pierre Richard, Actes Sud, 1999

  • Ossuaire, trad. Jean-Pierre Richard, Actes Sud, 1999

livres sur Littafcar