Nuruddin Farah est né en 1945 et a grandi dans l’Ogaden en Ethiopie. Au cours de sa jeunesse, il apprend à parler plusieurs langues dont l’anglais, l’italien, le somali, l’arabe et l’amharique. Nuruddin Farah est le premier écrivain somalien à rompre avec la tradition orale. Il poursuit cette voix en contribuant à la transcription du somali selon l’alphabet latin qui n’était qu’alors qu’une langue orale. Nurudddin Farah est un écrivain de langue anglaise dont l’œuvre sera traduit dans de nombreuses langues. Dans les années 70 - 80, il va écrire plusieurs romans sur la dictature qui s’instaure en Somalie, il devra par conséquent s’exiler et deviendra un écrivain en errance. Les thèmes récurrents de cet écrivain sont : le droit des femmes, l’islamisation et la Somalie. Son œuvre est considérée comme une des plus importantes de l’Afrique anglophone grâce à son approche de sujets complexes, poétiques, métaphorique, refusant toutes conventions romanesques. Nadine Gordimer déclara à son sujet : « l’un des interprètes les plus fins de l’expériences troublée du continent africain ». Il a obtenu plusieurs prix dont le prestigieux Neustadt International Prize for Literature.
Romans
1970, (traduit en 1987) : Née de la Côte d’Adam, Hatier
1979, (traduit en 1994) : Du Lait aigre-doux, Zoé
1981, (traduit en 1995) : Sardines, Zoé
1983, (traduit en 1997) : Sésame, ferme-toi, Zoé
1986, (traduit en 1995) : Territoires, Le Serpents à Plumes
1992, (traduit en 1998) : Dons, Le Serpents à Plumes
1998, (traduit en 1999) : Secrets, Le Serpents à Plumes
2007 : Une aiguille nue, L’Or des Fous
Essai
2000, (traduit en 2001) : Hier, demain, Le Serpents à Plumes