Titulaire d'un doctorat en droit privé de La Sorbonne, Monique Ilboudo débute sa carrière en créant et animant la chronique « Féminin Pluriel » dans le quotidien burkinabé « L'Observateur Paalga » (1992-1995). En parallèle, elle met en place un Observatoire sur les conditions de vie des femmes au Burkina Faso, intitulée « Qui-vive ». Elle enseigne aussi le droit à l'Université de Ouagadougou. Femme politique, elle est d'abord membre du Conseil Supérieur de l'Information (1995-2000) avant de devenir Secrétaire d'Etat chargée de la promotion des Droits de l'Homme (2000) et ensuite Ministre de la Promotion des droits humains (2002). En octobre 2012, elle est nommée Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire pour les pays nordiques et baltes.
Première romancière burkinabé, son livre intitulé « Le Mal de Peau » (Le serpent à plumes, 1992) obtient Le Grand Prix du Meilleur Roman 1992.
En 1998, Monique Ilboudo rejoint le projet ‘Rwanda : Écrire par devoir de mémoire’, initié par le festival Fest’Africa de Lille. C’est dans ce cadre réunissant une dizaine d’auteurs du continent qu’Ilboudo fait une résidence d’écriture au Rwanda, de juillet à août 1998, et produit « Murekatete ». Cet ouvrage, paru aux éditions Le Figuier et Fest’Africa en 2000, est présenté la même année au public rwandais lors du retour des organisateurs de Fest’Africa, accompagnés d’un plus grand groupe d’auteurs et de chercheurs touchés par le drame rwandais et déterminés à ne pas laisser celui-ci s’étouffer dans l’oubli.
Essais
- Féminin Pluriel : un an de chroniques sur les femmes, Observateur Paalga, 1992-1995.
- La liberté matrimoniale et l’infraction d’excision, Revue Burkinabè de Droit, 1997-1999.
- Droit de cité : être femme au Burkina Faso, Éditions du remue-ménage, Éd. Hamaria, 2006.
Romans
- Le mal de peau, éd. Le Serpent à plumes, 1992. (Grand prix du meilleur roman burkinabè 1992)
- Murekatete, éd. Le Figuier, Fest’Africa, 2000.