Giambatista Viko, le héros de son premier récit, est un jeune intellectuel africain fortement influencé par la culture européenne, qui, en compagnie de son ami métis, Niaiseux, s’efforce de concilier les cultures africaines et occidentales afin de parvenir à une création littéraire harmonieuse et originale. Il rêve d'écrire "un roman sur le modèle du conte" libéré du "carcan occidental" en souhaitant "la fécondation du roman par l'oralité". Une entreprise qui relève à la fois du Graal inaccessible de l’ « impossible rêve » ou, en d’autres termes et comme aurait pu le formuler le romancier sénégalais Cheikh Hamidou Kane, de « l’aventure ambiguë ». En effet, accusé de sacrifier la culture africaine et de la soumettre aux exigences occidentales, Giambatista Viko est arrêté et jugé pour "viol du discours africain". A l'issue d'un procès, il est condamné à "l'opération retour au pays natal" et donc à ... l'errance.