L'écrivain camerounais explique dans Manifeste d'une nouvelle littérature africaine que le génocide rwandais a radicalement changé la manière d'écrire en Afrique. Il pense qu'après cette "extermination de masse perpétrée par des Africains sur des Africains", la pensée africaine est morte.
Tout en tentant de définir sa vision de la littérature de ce continent aujourd'hui, Patrice Nganang prône dans cet essai une "écriture préemtive", c'est-à-dire un nouveau style d'écriture qui permettrait de décrire l'histoire africaine. Pour lui, écrire c'est risquer sa vie.