Le Soleil sans se brûler est le 5ème roman de Théo Ananissoh. Il est le premier de la collection Vies et demi des éditions Elyzad, nommée ainsi pour rendre hommage au célèbre dramaturge, auteur et poète congolais Sony Labou. Justement, Le soleil sans se brûler raconte cet écrivain au travers de l'histoire de Théo, jeune togolais qui retourne dans son pays et revoit son ancien professeur de lettres classiques, Charles Koffi Améla. L'ex-ministre qui sort tout juste de prison a scellé avec Sony Labou Tansi un pacte qu'il tente d'honorer sous les yeux de Théo, le narrateur du récit.
Ce roman oscille sans cesse entre fiction et réalité, sans que l'auteur ne définisse clairement son genre (une autofiction ?). Les personnages sont inspirés d'hommes réels, et le narrateur présente une forte ressemblance avec Théo Ananissoh lui-même. Cependant, les faits décrits sont fictifs.