Après J’étais nu pour le premier baiser de ma mère qui réunissait les poèmes de Tchicaya U Tam'si, La Trilogie Romanesque rassemble 3 des romans de l'auteur : Les cancrelats (1980), Les méduses (1982), Les phalènes (1984). La préface a été rédigée par Henri Lopes (premier ministre de la République du Congo de 1973 à 1975) et la post-face par Boniface Mongo Mboussa (écrivain et critique littéraire). Refusant de s'ancrer dans l'actualité, ces récits s'inscrivent dans un repère historique qui couvre la période précédant l'indépendance du Congo, de 1900 à 1965 environ.
L'anecdote raconte que Tchicaya U Tam'si se serait mis au roman après que son voisin de bureau à l'UNESCO, René Depestre, lui a dit « Trêve de tchicayeries. Tu as du talent à revendre, mets-toi au roman. Fais de ton pessimisme du soir la santé des matins du romancier U Tam’si. (…) Parle-nous du Congo, nom de Dieu ! » Il traite donc dans ces romans de thèmes qui lui tiennent à coeur comme la colonisation, l'indépendance, les rêves, l'exil et les ambitions politiques.