Ce roman dresse le portrait du Sénégal de la fin du XXème siècle, en proie au choc entre traditions et modernité.

Les parents de Nalla (17 ans), revenus à Dakar après être partis étudier en Europe, tentent d'élever leur fils selon les coutumes occidentales. Ils ont en effet renié leurs valeurs pour adopter celles des européens. Ce sont des personnages presque caricaturaux dans leurs efforts pour intégrer leur nouvelles habitudes.
Mais Nalla est très attaché aux valeurs traditionnelles africaines et cela se manifeste lorsqu'il fait la connaissance d'André, un lutteur professionnel qui l'initiera à ce sport de combat typique des moeurs sénégalaises. Fasciné par la lutte, qu'il perçoit comme héroïque et mystique, le jeune garçon tentera son père de le suivre et de revenir à la tradition.

Dans une écriture simple et concise (le roman ne compte qu'une centaine de pages), l'auteur pose une question essentielle : peut-on être heureux en renonçant à ses racines ?

Pressenti pour le Prix Goncourt 1982, L'appel des arènes est adapté en film par Cheik A.Ndiaye en 2006.