Le roman ''l'ombre d'Imana'' a été écrit dans le cadre d'une résidence d'écriture à laquelle a participé l'auteur, Veronique Tadjo au Rwanda. Ce récit est un témoignage de l'auteur et des personnes qu'elle a croisée au Rwanda : les prisonniers, les victimes, les femmes, les malades, les enfants perdus, les réfugiés, tout un peuple qui 4 ans après raconte la douleur, la peur, l'impuissance face à la mort. La découverte des profondes blessures laissées par le génocide semble avoir laissé des séquelles profondes, il faut écrire, écrire par devoir de mémoire. Redonner vie aux morts et envie de vivre aux vivants est la mission que l'auteur semble s’être assignée. Un passage de l'ouvrage en témoigne :'' Mais le bien n'a pas disparu , n'a pas été enterré dans les fosses communes ... Nous sortirons de cette longue et terrifiante éclipse'' ( L'ombre d'Imana, P.133).