Jazz et vin de palme est un recueil de huit nouvelles qui, comme le suggère le titre, empruntent deux traces d’écriture : une inspiration «jazz» avec une évocation des Etats-Unis, de la vie et de l’œuvre de John Coltrane et un enracinement «vin de palme» avec une dénonciation de la dérive du système administratif, social et politique issu des indépendances africaines.
Les cinq premières nouvelles ont trait à la vie quotidienne congolaise et le nouvelliste y dénonce les errements des nouveaux pouvoirs en place dans l'Afrique indépendante au travers de quelques histoires exemplaires.
Les trois autres nouvelles constituent un regard sur les Etats-Unis. Il y observe tout particulièrement la ville de New-York et son métro ("Mon métro fantôme"), mais c’est surtout l'œuvre et la personnalité du saxophoniste John Coltrane qui vont être au cœur de deux de ses textes : "Jazz et vin de palme" (qui donne son titre au recueil) et «A love supreme» dans lequel Emmanuel Dongala, empruntant le titre de l'un des morceaux les plus célèbres du musicien, imagine sa rencontre avec le jazzman, tout en évoquant la mort de ce dernier.