Julius, jeune psychiatre américain d’origine nigériane, vient de rompre avec sa petite amie. Il commence alors de longues marches dans les rues de New York pour se libérer de son environnement de travail strict et régimenté. Ces marches sont l’occasion pour lui de se livrer à des méditations et des réflexions sur l’histoire de la ville, au gré du hasard et des rencontres. Ces marches et pensées solitaires vont l’emmener loin, vers Bruxelles et vers les souvenirs de son enfance au Nigéria. Le livre tout entier peut être lu comme une réflexion subtile et profonde sur le regard porté sur l’autre, ou sur la violence qui sous-tend le regard occidental vers le monde extérieur. “La mort est une perfection de l’oeil”, comme le dit le titre de la première partie.