La cause littéraire

Servir la littérature....

www.lacauselitteraire.fr

Sélection d'articles

Chaque nouveau roman de Janis Otseimi est l’occasion pour le lecteur éloigné du Gabon de découvrir de nouvelles plaies qui rongent comme un cancer ce pays aux multiples richesses naturelles. Le patchwork amorcé dans ses précédents romans (cf. les critiques publiées dans La Cause Littéraire) se complète ici de deux affaires très liées aux croyances locales et de l’évocation au travers d’un fait...

Lire l'article

Paris, le Parc Montsouris, septembre 2042. Joseph Diouf, quarante-deux ans, est couché sur l’herbe mouillée. Il suit des yeux les pigeons, les canards, les promeneurs, et se remémore sa vie. Une vie extrêmement triste. Une enfance sans père...

Lire l'article

Si le lecteur se penche sur le titre, il peut y voir certains indices qui guideront sa lecture car les thématiques chères à l’auteure sont inscrites en filigrane dans ce simple mot à onze caractères : Délivrances. Si son sens premier se rapporte à la dernière phase de l’enfantement, il a aussi une signification figurée qui vient appuyer l’idée de rendre la liberté à un sujet ou à un état opprimé.

Lire l'article

Les écrivains nigérians ont cette particularité de rafler avec une remarquable régularité le Prix Caine de la meilleure nouvelle en langue anglaise d’un auteur africain. A. Igoni Barrett est un écrivain nigérian de 36 ans, déjà récompensé par de nombreux prix et l’un des rares avec Helon Habila (publié chez Actes Sud) à être traduit en français...

Lire l'article

De la lecture de l’excellent essai Dans les Laboratoires du Pire (1993) d’Eric Faye, on peut déduire que la contre-utopie fut un moment littéraire aussi intense que limité dans le temps : à partir du moment où les régimes totalitaires ont failli, écrire des récits montrant que le bonheur commun obligatoire mène au malheur individuel (pour faire très bref…) n’a plus guère de sens....

Lire l'article

2084 La fin du monde est un pamphlet, un récit utilisant la trame romanesque et les rebondissements d’un conte pour éclairer le lecteur et le mettre face à des vérités désagréables et bien dérangeantes : par exemple, celle qui est énoncée en exergue du roman : « La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n’est plus fort qu’elle pour faire détester l’homme et haïr l’humanité »...

Lire l'article

En gros, dans l’histoire des décolonisations en Afrique noire, les colonisateurs anglo-saxons ont fait avec les leaders indépendantistes. Mugabe, chef d’une armée de libération, faisait la navette à la fin des années soixante-dix entre la Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) et Londres pour des négociations. Mandela fut en quelque sorte mis au frais pour plus tard. Son nom cristallisait toute...

Lire l'article

La collection Continents noirs des éditions Gallimard poursuit la publication des œuvres complètes du grand poète et romancier congolais Tchicaya U Tam’si. Après sa poésie complète l’année dernière dont nous avons rendu compte ici, voici rassemblés en un volume trois de ses quatre romans – près de mille pages – introduits encore une fois avec clarté et maîtrise par Boniface Mongo-Mboussa.

Lire l'article

Comment dire cela d’une manière simple et claire ? Il y a comme une double nature à ce onzième roman de l’écrivain guinéen Tierno Monénembo. C’est une lettre – pas un roman sous la forme imitée d’une lettre, non, c’est un récit romanesque pour ainsi dire classique, une longue narration qu’un Cubain nommé Ignacio Rodríguez Aponte, paumé et enfermé dans son île, adresse à un « ami » guinéen...

Lire l'article

Tram 83 se trouve dans la Ville-Pays, et la Ville-Pays dirigée par un Général dissident, avant tout principal propriétaire minier, se trouve en Afrique, une Afrique réinventée, comme peinte sous acide. La Ville-Pays, c’est le Tram 83, avec la gare « dont la construction métallique est inachevée », les mines et quelques faubourgs. Mais c’est surtout le Tram 83, bar, restaurant, boite de nuit, ...

Lire l'article

Zoulou, Congo ou Mandela sont des noms qu’à peu près n’importe qui, à travers le monde, associe sans hésiter au continent africain. De ces noms mondiaux comme Kamasutra, Hollywood, Paris ou autres que l’on charge de ce que l’on veut. Congo par exemple, dans l’imaginaire collectif à l’époque coloniale, était un peu synonyme d’Afrique. Voyage au Congo d’André Gide, en réalité,....

Lire l'article