D’une extrême violence, ce roman livre des cris d’agonie parfois à la limite de l’insoutenable. Son héros, instable et incontrôlable, enfermé dans un désespoir radical, laisse paraître une blessure béante et la folie demeure son seul échappatoire existentiel. Ses réponses sont iconoclastes et subversives, misanthropes et nihilistes, à l’aune du proverbe rwandais mis en exergue tout de vérité abrupte et cynique : “La douleur d’autrui est supportable”.
Depuis les entrailles de l’une des plus grandes tragédies du XXème siècle, le romancier nous tend un aiguillon de mémoire et nous offre une émotion subversive, un miroir dérangeant.