En 2000 avec "L’Homme dit fou et la mauvaise foi des hommes", le romancier béninois propose un recueil de nouvelles qui emprunte son titre à l’une d’entre elles et plonge à nouveau dans les zones interlopes de la capitale béninoise. Sourde ou visible, la violence domine ce recueil et semble présente à chaque page, atteignant son paroxysme lorsqu’un jeune enfant vole un pendentif, l’avale pour le dissimuler et ne parvient plus à l’évacuer... Lorsque Cesaria met au monde un enfant dont elle veut se débarrasser et que son oncle survient et lui apprend qu’il n’est autre que le « violeur masqué » et donc le père de cet enfant... Lorsqu’un homme à la morgue viole le corps de sa femme qu’il a tuée involontairement en voulant assassiner son beau-frère.